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The ego and its own

— Max Stirner (1910)

Un classique oublié de l'”anarchisme individualiste”, grande référence pour Duchamp, il peut aussi faire oeuvre de thérapie pour individus sous emprise de l’autorité, quelle qu’elle soit. L’ouvrage n’est pas facile, la structure et le contenu sont complexes, mais on peut piocher ou venir et revenir.

L’ego ici ce n’est pas l’égoïste au sens commun où nous l’entendons, c’est l’individu au sens de personne unique. C’est la réunion de ces egos/individus et la conscience de l’intérêt personnel de chacun qui rend possible l’union et la solidarité des hommes libres/”égoïstes”.

“Much of Stirner’s prose—which is crowded with aphorisms, emphases, and hyperbole—appears calculated to disconcert. Most striking, perhaps, is the use of word play. Rather than reach a conclusion through the conventional use of argument, Stirner often approaches a claim that he wishes to endorse by exploiting words with related etymologies or formal similarities. For example, he associates words for property (such as ‘Eigentum’) with words connoting distinctive individual characteristics (such as ‘Eigenheit’) in order to promote the claim that property is expressive of selfhood.”

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